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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 13:48

 

L'Energie Libre

J’ai été particulièrement satisfait hier 13.06.2017 de lire le Message de Mon Bien Aimé MStG sur l’Energie Libre.

www.clefsdufutur-france.fr/news/la-terre-creuse-lenergie-libre/

Ce Message répond en fait à une préoccupation que j’avais exprimée depuis Bangui en février 2012 et que l’on peut retrouver à la page 137 du Livre "LA POLITIQUE DE MAITRE SAINT GERMAIN EN AFRIQUE"

La Politique de Maitre St Germain CDF 2013.pdf (1781480)

Réflexion sur les problèmes d’énergie en Afrique centrale.

 

L’état des lieux de la situation énergétique en Afrique centrale est vraiment pitoyable.

Le constat général est le déficit de la fourniture d’électricité dans les ménages et les industries. En Afrique subsaharienne la consommation par habitant et par an (hors Afrique du sud) est de l’ordre de100 kilos d’équivalent pétrole contre 8000 aux Etats-Unis et 4000 dans les pays de l’OCDE. La plupart des africains dépendent pour leur besoins d’énergie des combustibles et en particulier le bois de feu, mais aussi des déchets animaux et des résidus de l’agriculture. Une importante partie de cette énergie est utilisée pour la cuisine. L’utilisation de l’énergie commerciale est faible pour cause de disponibilité.

 

De Yaoundé à Brazzaville, de Bangui à Ndjamena, la mode est au délestage, système de distribution d’électricité qui permet dans une ville d’alimenter les quartiers à tour de rôle ; phénomène qui s’accentue en saison sèche. A Bangui par exemple les quatre cinquième de la population des quartiers alimentés reçoivent généralement de huit à douze heure de lumière par jour. Le continent doit faire face à une situation très difficile : en Afrique subsaharienne et suivant le pays près des 3/4 de la population n’ont pas accès à l’électricité. Des actions sont en cours en appui aux efforts des Etats.

 

Jusqu’ici les moyens sont encore limités pour que le problème soit résolu à moyen terme. Plus de 500 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité et ce chiffre tend à monter avec l’accroissement de la population. Dans les zones rurales le taux moyen de personnes ayant accès à l’électricité est proche de 5%.

Il existe pourtant en Afrique un important potentiel énergétique qui est insuffisamment exploité faute de capitaux. L’Afrique Centrale disposerait de près de 10% du potentiel hydroélectrique mondial. Dans la situation actuelle le développement du continent est compromis. Il semble que les marchés nationaux soient trop petits pour justifier les investissements nécessaires au développement des formes d’énergie particulière dans une situation où l’intégration est peu développée pour envisager une fourniture d’énergie transfrontalière.

Avec le constat d’échec et des grands projets qui ne seront pas prêts à court terme pourquoi ne s’oriente-t-on pas vers des possibilités d’énergie libre prônée par Nikola Tesla il y a 150 ans ? Tesla est reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

C’est en 1891 qu’il annonce sa découverte « Dans quelques générations nos machines seront propulsées par cette énergie disponible à tout endroit de l’univers. Dans l’espace il y a une forme d’énergie. Est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, toutes nos recherches auront été vaines.

Si elle est cinétique – et nous savons qu’elle l’est –, ce n’est qu’une question de temps, et l’humanité aura mis en harmonie ses techniques énergétiques avec les grands rouages de la nature ».

Il inventa des générateurs fonctionnant à l'éther, qui ne servaient pas seulement à faire marcher des automobiles, mais qui étaient capables de provoquer des tremblements de terre et des tempêtes. Il inventa des moyens pour transmettre l'électricité sans fil et sans ligne à haute tension.

Comment comprendre qu’après plus de 120 ans l’humanité ne puisse toujours pas profiter de ces découvertes ?

Tesla s’était-il trompé ou bien y a-t-il une opposition au développement de ses découvertes de la part des monopoles de l’énergie?

Que faut-il en penser ? Serons-nous bientôt alimentés en énergie bon marché ?

JCA

 

 

Réponse de Maître Saint Germain 14.02.2012 :

 

Ce n’est pas en voulant rattraper son retard, que l’on est plus puissant et plus satisfait des nouvelles conditions. Il ne faut rien précipiter et faire travailler les Africains, non les compagnies étrangères qui vont s’octroyer les infrastructures. Non. Patience et lucidité dans l’état du Pays. Aller trop vite n’est pas signe de bonne gestion du patrimoine hydraulique. Tout cela sera solutionné dans les 20 ans qui viennent. En attendant, les Camerounais ou les Centrafricains apprennent le partage que devront vivre les Pays du Nord. Il n’y a donc pas grande différence. L’industrialisation à l’européenne n’est pas le bon modèle pour l’Afrique qui a affaire à des situations spécifiques.

Donner trop vite une manne que l’on ne sait pas rembourser n’est pas dans l’esprit africain et va conduire à ce que l’on voit dans les villes : bidonvilles et petits boulots.

Développer un pays se fait sur les bases d’un contrat de Plan qui intègre tous les constructeurs du Plan, dont les agents locaux, maires de villages et associations locales. La prise en compte de tous les paramètres va demander de temps, mis à profit pour développer harmonieusement le Pays. Le progrès, coûte que coûte ou trop rapide, entraînera des nuisances que l’on retrouve dans le développement des

grandes villes, sur le modèle des grandes villes du monde et qui ne doit pas être Le modèle pour l’Afrique, même si on ne peut échapper à cette forme de rassemblement de population.

L’Afrique est vouée à un avenir heureux, passées les 30 années à venir. Ses choix devront se faire sans précipitation au sein des conseils locaux et avec la participation de tous. Prendre son temps n’est pas perdre son temps. Le modèle de la société de consommation, étant plutôt un contre-exemple, en dissuadera plus d’un de s’endetter pour le profit de quelques-uns et non la satisfaction de la population.

L’énergie doit être à la mesure de celui qui l’utilise, ou il s’en fait l’esclave. En ce sens, par obligation, l’Africain est rationné, et c’est un bien pour son avenir. Regardez dans les pays industrialisés où, après

avoir pris goût au confort, beaucoup vont le perdre. Est-ce une bonne chose ? Observez d’abord et retenez la leçon. L’Afrique appartient aux Africains et mieux vaut attendre le bon moment que de goûter un fruit que vous ne possédez pas.

Tout va s’éclairer dans la Volonté sage de construire pas à pas un Pays à la mesure de son Peuple, de ses Peuples, où la maturité de l’ensemble permettra une construction durable des infrastructures, et leur autonomie. La richesse du Pays est là, dans son indépendance à créer son propre développement.

Quant à l’énergie libre, il ne faut pas rêver, elle demande la même sagesse en tout. Ne prenez pas modèle sur les USA ou l’Europe, mais créez le modèle Africain. L’électricité n’a pas besoin de grands barrages pour se développer. Que l’Afrique ne perde pas le lien à la Nature, sa richesse.

MStG 14.02.12

En savoir plus : http://www.clefsdufutur-france.fr/le-plan-en-afrique/

 

Dans la Joie de servir le Plan divin,

JCA

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